Du 4GL au Low-Code - le grand retour de la productivité logicielle
Du 4GL au Low-Code : le grand retour de la productivité logicielle
L'idée de simplifier la création de logiciels n'est pas nouvelle — elle remonte aux débuts de l'informatique, avec des langages comme COBOL, pensés pour rendre la programmation accessible aux gens d'affaires, et pas seulement aux ingénieurs.
Il y a trente ans, je développais des applications d'entreprise sur un système VAX/VMS avec un outil appelé PowerHouse — une suite qu'on pourrait aujourd'hui qualifier de low-code, même si le terme n'existait pas encore. À l'époque, on parlait de 4GL, pour "Fourth Generation Language".
PowerHouse était rapide, simple et incroyablement productif. On pouvait concevoir des écrans, des flux de données et de la logique sans se noyer dans des milliers de lignes de code. Tout se passait dans un environnement intégré, sur un mini-ordinateur avec plusieurs terminaux. On avait vraiment l'impression de sculpter une application complète à partir d'un seul bloc cohérent.
Puis le Web est arrivé.
JavaScript et les opérations asynchrones ont tout changé. On est passés d'un environnement centralisé à des systèmes distribués et sans état, et cette belle productivité s'est évaporée du jour au lendemain. Le nouveau monde était asynchrone et basé sur le navigateur — et JavaScript, à l'époque, n'était pas prêt pour ça. Cognos (le créateur de PowerHouse) a tenté d'adapter son approche avec Axiant, mais sans succès. On est revenus au code manuel — au L3G — et la productivité a plongé.
Depuis, l'écosystème JavaScript a énormément évolué. Aujourd'hui, avec React, Next.js, Node.js, TypeScript et les chaînes CI/CD modernes, les applications web sont plus riches et plus rapides que jamais. Pourtant, malgré tous ces progrès, construire des logiciels reste un travail intensif et lent à itérer. La promesse d'une productivité visuelle n'est jamais tout à fait revenue — jusqu'à récemment.
La leçon du luthier
Au début de ma carrière, j'ai d'abord été développeur, puis j'ai passé plusieurs années comme luthier professionnel, avant de revenir au logiciel.
On pense souvent que les luthiers s'accrochent aux méthodes anciennes par pure tradition. En réalité, nous continuons d'utiliser des techniques de la Renaissance parce qu'elles produisent toujours les meilleurs résultats. L'objectif a toujours été le même : créer des instruments qui sonnent et se sentent bien pour les musiciens et les auditeurs.
Je vois un schéma similaire chez les développeurs. On n'est pas obsédés par les frameworks pour le plaisir — on cherche des outils qui nous aident à livrer de la valeur plus rapidement, avec moins de friction. Chaque génération d'outils vise le même objectif : passer de l'idée à la production plus vite, et s'adapter aux changements du monde réel avec moins d'efforts.
La nouvelle vague du low-code
Pendant longtemps, j'ai été déçu par les outils low-code. Beaucoup se concentraient sur les interfaces, vous laissant jongler avec des APIs, des bases de données et du code de liaison pour créer un système complet. Ils ne recréaient pas l'expérience intégrée qui rendait les 4GL si puissants.
Puis j'ai découvert DAZZM (divulgation complète : j'y ai travaillé quelques mois), et cela a ravivé cette sensation d'excitation que je n'avais pas ressentie depuis l'époque de PowerHouse. DAZZM est un environnement front-end/back-end entièrement intégré — mais il ne vous demande même pas de penser en ces termes. Au lieu de cela, il est construit sur les principes du Domain-Driven Design (DDD) : vous modélisez d'abord votre domaine de données, et le reste de l'application — écrans, flux de travail, permissions — se développe organiquement autour.
Prototyper une application de cette façon est incroyablement rapide. Renommez un champ, ajoutez une relation ou supprimez une entité, et le système s'adapte instantanément. Vous pouvez l'étendre avec JavaScript quand vous en avez besoin. L'accent passe des détails techniques à la logique métier — de "comment coder ceci ?" à "comment cela aide-t-il l'utilisateur ?"
À ce moment-là, vous cessez de vous sentir comme un développeur et commencez à vous sentir comme un créateur de produit — quelqu'un qui livre une valeur tangible au lieu de lignes de code. Vous pouvez même prototyper en direct avec votre client, en itérant en temps réel pendant qu'il décrit son flux de travail. C'est un vrai changement de paradigme.
Retour vers le futur
D'une certaine manière, nous avons bouclé la boucle — des 4GLs des années 1990 au low-code moderne.
Mais cette fois, les outils sont plus puissants : scalabilité cloud, APIs, UX moderne et conception pilotée par les données.
Le low-code ne se résume pas à gagner du temps. Il redonne à la création logicielle son sens premier : transformer une idée en application vivante, presque à la vitesse de la pensée.
Aujourd'hui, nous avons enfin des outils qui nous permettent de construire mieux et plus vite — non pas en écrivant plus de code, mais juste ce qu'il faut.
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